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RENCONTRE avec Aurélien Bonin
Rencontre avec Aurélien Bonin, réel passionné qui a terminé 3ème au championnat de France de sculpture.
Aurélien, peux-tu nous parler de ton parcours ?
Je suis un ancien militaire. J’ai fait une reconversion dans le domaine des espaces verts. L’entreprise avec laquelle j’ai travaillé m’a proposé de grimper pour faire de l’élagage. En 2015, je suis retourné à l’école pour apprendre le métier d’arboriste élagueur et j’ai passé mon certificat « taille et soin des arbres ».
Comment est venue ta passion de sculpter ?
J’ai découvert la sculpture en plein milieu de la forêt… Par terre, un bout de bois ressemblait à une tête d’aigle. Je l’ai ramené et peaufiné à la maison le soir même. J’ai reproduit ensuite une chouette, un écureuil puis j’ai transformé un arbre voué à être abattu en arbre à perroquet avec des fleurs tropicales. L’inspiration vient vite suivant le morceau de bois trouvé. Par exemple, j’ai sculpté une abeille qui portait une boule de miel et qui tentait de s’envoler avec. L’imaginaire de l’homme peut aller très loin et ne peut avoir aucune limite. J’aime rendre réelles mes pensées.
Ta réaction en tant que 3e au Championnat de France de Sculpture 2023 ?
C’est une vraie fierté et en même temps un challenge puisqu’il y a encore du travail pour atteindre la première place. Je ne suis peut-être pas champion de France mais je suis très content d’avoir donné le sourire aux personnes présentes et d’avoir reçu le prix du public qui m’a beaucoup touché.
Quelle est l’histoire de ta sculpture créée lors du Championnat ?
Une sauterelle est passée devant moi. Elle m’a donné l’idée de créer une menthe religieuse. Quelques secondes plus tard, je vois un magnifique papillon. J’ai donc combiné ces deux éléments pour créer ce qui m’a permis de remporter la 3e place au Championnat de France de Sculpture. Cette reconnaissance confirme mon souhait de persévérer dans ce domaine que j’aime beaucoup et d’en faire mon activité à plein temps.
Quelle qualité, quelle force personnelle la sculpture te permet de développer ?
Plus jeune, j’étais très timide, j’avais peur de la critique. Sculpter devant plus de 500 personnes, ça fait travailler la confiance en soi et l’ouverture à l’autre. La question « est ce que je vais y arriver ? » je l’ai toujours au début, puis lorsque je me focalise sur l’image que j’ai en tête que je souhaite reproduire, c’est parti… L’inspiration m’entraine, le monde oublié, la peur dépassée.
Vous souhaitez en découvrir plus sur Aurélien ? Suivez le sur Instagram : @sculptarbor
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